Nador, des voies de migration payantes de plus en plus meurtrières

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12/05/2018 13:11

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Nador, des voies de migration payantes de plus en plus meurtrières
Nador, des voies de migration payantes de plus en plus meurtrières

Contexte Poursuite des politiques d’externalisation des politiques migratoire au sein desquelles le Maroc joue le rôle de gendarme. Paradoxalement et malgré cette politique de blocage, développement surprenant d’autres voies de migration avec l’installation d’un réel marché contrôlé par des trafiquants qui ont imposé des tarifs atteignant les 3000 euros. Ce marché s’est développé rapidement après la presque fermeture de la voie de migration terrestre par saut de la barrière entre Melilla et Beni Ensar et qui était la méthode utilisée par les migrants les plus pauvres. Les mesures prises par les autorités espagnoles et marocaines à la frontière (construction de la 4eme barrière le contrôle aérien et terrestre par cameras et militarisation des frontières…) ont eu pour conséquences directes l’orientation des migrants vers les voies de migration payantes . Ces voies sont : - L’utilisation de véhicules qui essaient de traverser les postes frontaliers terrestres avec Melilla que ça soit Beni Ensar ou Farkhana. - L’utilisation de zodiac ou de pateras qui prennent le départ des cotes des communes de béni chiker iaazanene arekmane amejaou et tazaghine vers les cotes espagnoles ou vers Melilla. Poursuite des politique de traque des migrants à nador par les opérations de ratissage de rafles et d’éloignement conduites par des brigades spécialisées des forces auxiliaires. les arrestations abusives dans des centres d’enfermement aménagés spécialement pour recevoir tous les migrants arrêtés. La destruction et l’incinération des abris en plastic et l’utilisation de méthodes violentes pendant lesquelles les migrants arrêtés sont parfois dépouillés de leurs affaires personnelles (téléphones argent chaussures... En même temps et paradoxalement, les autorités marocaines semblent refuser toute possibilité d’installation régulière ou d’intégration des migrants subsahariennes à Nador. Les demandes de cartes de séjours présentées pendant la deuxième phases de régularisation ont été tous refusées. sur 260 demandes présentées seules deux demandes ont été validées celles d’un palestinien et d’un tunisien. De cette façon, les autorités marocaines semblent préférer laisser les migrants subsahariens dans une situation irrégulière otages des trafiquants et perdurer le rôle de gendarme qu’elle joue au mépris des droits fondamentaux des migrants.
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